Cheval ardennais (Le)
- Format: 265 x 245 x 10 mm
- Nombre de pages: 176 pages
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Pourquoi les Ardennais ont-ils donc adopté comme emblème le sanglier et non ce cheval, venu du fond des âges au petit trot, et alors même que Bayard est la grande figure mythologique de leur pays ? Probablement parce que le sanglier est resté un animal libre et, à ce titre, symbolique. Pas le cheval, domestiqué précocement, dès l’âge du bronze et peut-être même dès le paléolithique.
Quant à Bayard, il n’est pas du monde du réel, on le voit bien. Il vole, non grâce à des ailes puisqu’il en est dépourvu contrairement à son cousin grec Pégase, mais grâce à ses bonds prodigieux. Il appartient donc au mystère, à l’irrationnel, à l’imaginaire D’ailleurs, Bayard n’était probablement pas consommable, en sa qualité de cheval – fée…
Notre Ardennais, lui, est depuis toujours un cheval normal, les quatre pieds tantôt dans l’herbe des pâtures, tantôt sur les chemins de campagne, tantôt sur les sentiers de la gloire. Il était déjà un vaillant cheval d’armes lorsque les Trévires, affrontés aux envahisseurs romains, leur tinrent tête jusqu’à ce que leur chef Indutiomare ne perde un jour la sienne, d’avoir été trop téméraire.
Héritiers d’une immense tradition, les hommes de la région témoignaient d’une telle compétence en matière d’élevage et de dressage que, déjà, les Romain ne s’y tromperont pas. Ils prendront l’habitude d’acheter leurs chevaux dans cette région de gras pâturages arrosés par la Meuse et la Chiers. L’empereur Napoléon fera de même pour partir à la conquête de l’Europe entière.
Mais aujourd’hui qu’en est-il de l’élevage de cet animal prestigieux ? Pour trouver la réponse, les auteurs de cet ouvrage ont parcouru les terres belges et françaises qui ont vu grandir et prospérer des générations de chevaux ardennais. Et nous rapportent un état des lieux surprenant chargé d’émotions et d’images étonnantes.