LA GRANDE GUERRE A MONS ET REG

  • Format: 235 x 150 x 18 mm
  • Nombre de pages: 304 pages
EAN: 9782390000198
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Date de publication

La commémoration du centenaire de la Grande Guerre est l’occasion de porter un nouveau regard sur cette période. C’était l’objectif de la journée d’étude tenue à Mons en octobre 2014. Les actes de cette journée offrent l’opportunité de présenter au grand public les résultats de recherches historiques menées actuellement sur différents thèmes ayant trait à la Grande Guerre dans la région de Mons. Les enjeux de la bataille de Mons, événement militaire majeur des 23 et 24 août 1914 qui voit s’affronter les troupes britanniques et allemandes, sont évidemment rappelés, mais est aussi retracée celle, beaucoup moins connue, qui s’est déroulée à Frameries le 24 août 1914. Divers aspects de l’occupation allemande à Mons sont ensuite abordés, d’abord sous l’angle original des avis officiels placardés quotidiennement sur les murs de la ville, puis sur le plan politique en portant le regard sur l’action spécifique du Gouvernement provincial du Hainaut, en particulier en matière de ravitaillement. Les conséquences économiques de l’occupation pour le bassin houiller montois sont également envisagées. L’activité de la résistance est évoquée à travers l’engagement audacieux de deux femmes, Edith Cavell et la princesse Marie de Croÿ, l’une pionnière du nursing engagée dans une filière d’évasion et l’autre mettant en place un réseau d’évasion de soldats alliés à partir du Nord de la France. Le contre-espionnage allemand, sujet neuf, est étudié à partir de l’activité d’un espion belge passé au service de l’Allemagne. La sortie de la Grande Guerre est l’objet d’une attention particulière. La description des semaines qui précèdent l’Armistice offre une image sensible du vécu des Montois durant ces jours pénibles. La libération de Mons par les troupes canadiennes et leur présence dans la ville dans l’immédiat après-guerre sont l’objet d’une présentation attentive aux phénomènes de rencontre entre cultures. L’étude d’un cas de désertion nous éclaire sur le fonctionnement (souvent caricaturé) de la justice militaire en temps de guerre. Textes rassemblés par Pierre-Jean NIEBES, chef de travaux aux Archives de l’État à Mons.

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