Matadi Boma, retour au Congo

Alain Huart
Chantal Tombu
  • Format: 210 x 250 x 20 mm
  • Nombre de pages: 176 pages
EAN: 9782874894060
Disponibilité: Disponible

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MATADI

Un léger voile de nuages masque le bleu du ciel, mais la luminosité n’en est pas moins intense. Autour de la place, de vieux bâtiments s’emboîtent bizarrement, comme s’ils manquaient d’espace, assemblant curieusement la fantaisie des volutes portugais et la sobriété imposée par les Belges. Matadi, ville d’histoire ? Certes. BOMA.

L’itinéraire essentiel pour découvrir les principales curiosités de Boma commence dans l’enceinte de la cathédrale, qui offre une belle vue panoramique ; tout l’historique religieux catholique de la région est présenté par des fresques murales sur les imposants murs d’enceinte. On rejoint alors la mairie ; juste en face de l’autre coté de la route, se trouve la parcelle du palais du Gouverneur de l’Etat Indépendant du Congo. Les baobabs ont eu le temps de prendre leurs aises et l’atmosphère est chargée d’histoire.

Alain Huart

Si le temps colonial est sans trace sur mon parcours personnel et celui de mes parents, il y a des choses que mes ancêtres belges ont fait au Congo qui sont partie de l’histoire de ce pays et de la gloire de la Belgique. Mon histoire débute au Zaïre de Mobutu en 1981 ; avant et jusqu’à 24 ans, j’étais dans l’apprentissage ; avec des parents qui m’ont fait confiance, m’ont permis de développer l’attention envers les autres, le sens de la justice, de l’équité. Des études médicales ont aiguisé mon sens de l’observation et de l’analyse. J’apprendrai vite la patience et la persévérance. Je suis arrivé, le regard curieux et étonné d’un jeune européen sans formatage préalable. Des explorations précoces en ruralité m’ont permis d’apprendre vite ; les 7 premières années au campus de Lubumbashi au Zaïre ont été totalement dédiées aux étudiants et au terrain. En 1989, je migre vers Kinshasa, où je vis encore à ce jour. J’ai mobilisé -puis capitalisé- la confiance que les Congolais ont placé en moi, pour mener des actions et appuis, aussi durables que possible avec le monde rural ; des centaines de missions dans le territoire profond ont noué de nombreuses amitiés congolaises, avec organisations paysannes et bien d’autres acteurs ruraux et communautés locales, publiant des dizaines de publications de vulgarisation largement diffusées. L’hospitalité congolaise m’a ouvert les portes intimes de cet immense pays magnifique et les qualités profondes de ce peuple m’ont séduit. J’ai absolument besoin de parler d’eux, parce qu’ils en ont urgemment besoin. La couche de beauté de mes photos est destinée à vous séduire pour vous faire découvrir l’injustice de l’abandon des populations gardiennes séculaires des complexes savanes-forêt d’Afrique, un environnement naturel unique au monde -fragile et assailli- où ils y vivent de façon frugale et autarcique. 

Chantal Tombu

Directrice et commissaire de l’Espace Texaf Bilembo, diplômée en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Louvain-la-Neuve, agrégée et maître de stage pour cette université, Chantal TOMBU a acquis son expérience professionnelle successivement au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles et au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, puis en tant qu’assistante de direction pour la Galerie J. Bastien Art à Bruxelles. Depuis vingt ans elle coache les artistes plasticiens, d’abord à Lubumbashi pour la galerie d’art contemporain Dialogues, ensuite à Kinshasa, pour l’Espace Texaf Bilembo. L’auteure initie la première collection de publications dédiées à l’art contemporain en RDC.

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