Plutôt mourir que trahir

En suivant le regard de l’archange, avec son glaive de pierre, qui garde le monument aux victimes de guerre de la commune de Beho, on lit une soixantaine de noms qui suscitent un long questionnement. Sont-ils morts face à l’ennemi, dans les camps ou les prisons nazis ou tout simplement sont-ils des victimes civiles de cette dernière guerre ?

Sans être historien, l’auteur rassemble dans ce livre des faits documentés, des récits authentifiés, des témoignages assermentés avec lesquels il exhume, des histoires individuelles, douloureuses et tragiques, qui maintenant font en quelque sorte partie de notre histoire à tous. L’objectif est de révéler, sobrement et pour la première fois, le courage, l’héroïsme ou tout simplement l’attachement à leur terre natale, dont ont fait preuve tous ces jeunes gens qui, sans une exception, ont refusé de servir le régime hitlérien. Comme leur devise était : « Plutôt mourir que trahir ! » nous la préservons et la transmettons.