Roi des contrebandiers (Le)

Christophe Ryelandt
  • Format: 185 x 120 x 20 mm
  • Nombre de pages: 334 pages
EAN: 9782874898938
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Date de publication

Victor Droguest est né dans un petit village de l’Ardenne française, dans cette région frontalière où, à la fin du siècle dernier, se pratiquait une contrebande ancestrale et artisanale. Chef de bande ou fraudeur individuel, il se fit, pendant la guerre de 14, passeur d’hommes et quelque peu agent de renseignements. C’est dire que, poursuivi sans cesse par les douaniers et les gendarmes de trois pays, le hors-la-loi passa la majeure partie de ses jours dans la forêt, s’y cachant parfois deux ans sans revoir son village, réfugié dans une hutte de bûcheron ou dans une grotte, se nourrissant des produits de sa chasse et de sa cueillette d’herbes et de fruits sauvages.

Ses souvenirs font penser à la fois à un Robinson Crusoé des halliers, contraint de recréer les moyens de vivre, de dormir, de mesurer le temps à l’aide d’armes, d’ustensiles, de subterfuges inventés par sa propre industrie et à un film de Western, fécond en suspense, où la prairie est remplacée par la futaie et la broussaille et le galop des chevaux par celui des jambes [...]

Christophe Ryelandt

Né à Bruges en 1916 et décédé en 2009, Christophe Ryelandt fut toute sa vie attaché à la littérature. Proche de quelques écrivains français, dont André Maurois, chez qui il se rendait régulièrement à Paris et qui séjournait chez lui, à Orchimont, dans les Ardennes, il fut notamment ami de Paulin Renault et de Carlo Bronne. Ces deux derniers ont d’ailleurs préfacé les éditions de Droguest de 1951 et de 1977.

Grand amoureux de la nature et en particulier des Ardennes françaises et belges, il œuvra longuement à la protection de sites forestiers et à la création de parcs naturels, à une époque où cette démarche était encore totalement inédite, particulièrement dans les régions transfrontalières allemandes, françaises, belges et luxembourgeoises (Ardennes Eifel). 

C’est donc tout naturellement qu’il rencontra Victor Droguest au début des années 50 lors de ses pérégrinations dans la région transfrontalière belgo-française des Ardennes, entre la Meuse et la Semois, et qu’il proposa de retranscrire les mémoires de cet aventurier qui se surnommait lui-même du titre de « Roi des contrebandiers ! »

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