Saison parmi les cerfs (Une)

Philippe Son
  • Format: 210 x 250 x 1 mm
  • Nombre de pages: 232 pages
EAN: 9782874899980
Disponibilité: A paraître

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Date de publication

LE BRAME
Après la chute des velours, la physionomie du grand cerf
change radicalement. Les traits de la tête se durcissent
et un épais fanon pousse sur son cou qui semble doubler
de volume. Des petites bouclettes apparaissent sur son
front. Les pointes des andouillers sont blanches et affûtées.
Les futurs rivaux n’ont qu’à bien se tenir.
À la fin du mois d’août, des cerfs qui n’ont pas été observés
les mois précédents, apparaissent à proximité des places
de brame. Les cerfs suivis durant la période des velours
commencent par contre à déserter le secteur. Le grand
chassé-croisé bat son plein et les animaux rejoignent peu
à peu les lieux de reproduction vers lesquels convergent
également les hardes de biches.
Comme dans un grand spectacle, les acteurs se mettent tout
doucement en place. Un grand cerf se tient à bonne distance
de la harde, l’observe mais ne la rejoint pas encore. Les biches
sont encore accompagnées par quelques jeunes cerfs qui
le temps venu, seront évincés fermement par leurs aînés.
La « grande affaire » de l’année va bientôt pouvoir débuter.
LE TEMPS DES VELOURS
Le renouvellement annuel de la ramure du cerf reste un des
phénomènes des plus spectaculaires caractérisant l’espèce.
La chute des bois a lieu entre février et avril. À la fin février, ce
sont les cerfs les plus âgés qui perdent leurs bois. Les jeunes
cerfs les perdront un peu plus tard.
Collectés par des ramasseurs de mues, mesurés, pesés
et répertoriés au sein d’un catalogue, ils permettront d’assurer
le suivi des individus sur plusieurs années au sein d’un
même territoire.
Après la perte de ses bois, le cerf est qualifié de « cerf mulet ».
Dès cicatrisation des pivots sous la forme d’un bourrelet, la
repousse s’amorce directement. Elle est protégée par une
fine peau recouverte de petits poils, le « velours » parcouru
par de nombreux vaisseaux sanguins dont on retrouvera la
trace sous la forme de rainures sur les bois définitifs.

Philippe Son

Philippe SON photographe passionné
Tous les photographes se souviennent de leur premier
affût qui fut une réussite ou un échec. Ma première
sortie en forêt me permit d’apercevoir une biche en lisière
après quelques heures d’attente mais un coup de
tonnerre interrompit prématurément cette rencontre.
Je ne le savais pas encore mais cette première expérience
résumait à elle seule la pratique de la photographie animalière
qui réclame beaucoup de patience, parfois pour quelques brefs instants
d’observation.

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