Trou des fées (Le)
- Format: 150 x 210 x 10 mm
- Nombre de pages: 88 pages
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Nourri du folklore gaumais, ce recueil de contes familiarise les enfants avec l'héritage culturel de cette région du Sud Luxembourg. Avec une ambition divertissante et une portée morale, ces histoires font rire mais aussi réfléchir grands et petits. Les amoureux des lieux seront ravis de retrouver ces villages, ces endroits qu'ils apprécient. Ceux qui les découvrent souhaiteront s'y aventurer, s'y balader... y rêver. Le recueil compte dix légendes illustrées, dont deux inédits: Le trou des fées Les Quatre fils Aymon Djean de Mâdy et le loup La marquise du Pont d'Oye Bertrand et Zoline La truite d'Orval Le bouc de Châtillon Les Bohémiens à Lamorteau Le courageux chevalier Fulcar La boîte aux lettres des amoureux. Reportage vidéo :Edité une première fois il y a onze ans, le Trou des fées, ce recueil de contes pour enfants de Gaume et d'autres collines connaît une nouvelle vie avec une réédition aux éditions Weyrich. L'auteur, Dominique zachary et l'illustratrice, Valérie Dion, ont présenté cette nouvelle édition toute en couleurs samedi dernier à la bibliothèque de Florenville. Le reportage d'Olivier Orianne avec Xavier Lenel (TV Lux) Le Trou des fées de D. Zachary et V. Dion, Weyrich éditions, 2009. C’est Arnold Van Gennep (1873 – 1957) qui utilisa le premier l’expression « rite de passage ». Selon lui, tout individu passe par plusieurs statuts au cours de sa vie, ces transitions sont souvent marquées par des rites diversement élaborés selon les sociétés (la naissance, l’accès à l’âge adulte ou à une nouvelle position sociale, le mariage, l’expérience de la maternité ou de la paternité, la mort). De manière plus générale, on peut donc dire que les rites de passage sont des rites qui accompagnent chaque changement de lieu, d’état, de position sociale et d’âge. Que reste-t-il, aujourd’hui, de ces rites de passage dans nos sociétés que l’on dit « désenchantées » ?Dans le domaine de la littérature et tout particulièrement celui de la littérature de jeunesse, de nombreux ouvrages contemporains tentent d’offrir à leurs lecteurs, enfants ou adolescents, des histoires qui, s’inscrivant dans une aventure symbolique, dans l’intensité d’une fiction, enchaînent les séquences essentielles d’un scénario initiatique. Ces livres mettent en scène un sujet qui se transforme, par l’intermédiaire d’un départ de la terre natale, de l’exploration d’un monde nouveau. Son retour, lorsqu’il est raconté, ne se fait qu’après transformation de sa personnalité. Ces phases rituelles bien connues des ethnologues sont celles de la séparation, de l’initiation et de la réintégration. Le succès planétaire d’un ouvrage comme Harry Potter montre que le genre du récit initiatique a encore de beaux jours devant lui.A l’origine, ce sont les contes et légendes transmis aux petits enfants par leur nourrice qui jouent ce rôle. Il s’agit la plupart du temps de récits libres racontés oralement par des générations de conteurs depuis des temps immémoriaux à des publics adultes comme enfantins d’abord, puis, par l’intermédiaire du livre, à des enfants essentiellement, surtout depuis la fin du 19e siècle. Ils dépeignent les relations humaines dans un style empruntant au merveilleux et généralement riche de symboles. S’ils puisent aux sources de la vie quotidienne, ils n’en franchissent pas moins les limites du réel pour mettre en scène des personnages et des situations pleins d’enseignement et de magie en même temps. C’est peut-être ce qui fait leur succès.En Belgique comme ailleurs, on constate l'intérêt des nouvelles générations pour le conte animalier, merveilleux ou facétieux qu’il soit neuf ou qu’il appartienne à la tradition. De nombreux chercheurs ont montré que ces histoires proviennent le plus souvent d’un fonds universel et que l’on peut jeter des ponts entre les légendes du monde entier. Pourtant chaque pays voire chaque région revendique ses contes et légendes propres. La Gaume n’est pas en reste et le musée gaumais propose ainsi une section consacrée à la Légende des Quatre Fils Aymon, à Djean d'Mâdy, au Trou des Fées, à travers divers objets symboliques, archéologiques et artistiques. Il existe aussi des ouvrages qui permettent la découverte du patrimoine légendaire de la Gaume et l’un d’entre eux, Le Trou des fées, réalisé par le journaliste Dominique Zachary pour les textes et par l’illustratrice Valérie Dion pour la mise en images, est particulièrement savoureux.Le but des auteurs est de familiariser les enfants avec leur héritage culturel de la région de Florenville à Orval en passant par Buzenol et Croix rouge où se trouve précisément le Trou des fées qui a donné son nom au recueil. Chemin faisant, les lecteurs font moisson de renseignements sur le pays chargé d’histoire qui sert de cadre au livre (Les Quatre fils Aymon, La Marquise du Pont d’Oye, La truite d’Orval). Mais l’ensemble de ces contes régionaux n’en apparaît pas moins également initiatique en ce sens que chaque texte souligne les limites à ne pas franchir ou les chemins à emprunter pour avoir une vie harmonieuse et sereine. Les petits lecteurs ont droit, en outre, comme leurs ancêtres dans le passé, à des avertissements salutaires toujours d’actualité : la curiosité et la précipitation sont rarement bonnes conseillères (Le Trou des fées). Ils reçoivent aussi des conseils écologiques par l’intermédiaire de Bertrand et Zoline, un conte dans lequel un chêne demande au bûcheron de ne pas l’abattre car il est encore trop jeune.Les textes sont écrits dans une langue limpide qui permet une lecture autonome dès l’école primaire ce qui n’enlève rien à la fluidité élégante du style. A la fin du livre l’auteur a soin de donner quelques explications quant à ses modifications du texte original : elles vont toujours dans le sens d’une adaptation au jeune lecteur, à sa sensibilité ou à ses connaissances. Il propose aussi des pistes pour compléter la lecture par d’autres investigations. Les illustrations, des pastels colorés et vivants, jouent habilement sur les contrastes entre l’ombre et la lumière mais aussi entre plans éloignés et rapprochés. Les personnages ont des attitudes très dynamiques : les cheveux comme les chevaux volent, les gens et les bêtes courent, sautent et dansent. Les visages sont extrêmement expressifs, modelés avec art et subtilité par les pastels. Les décors créent une atmosphère tantôt idyllique, une harmonie en vert, tantôt angoissante, quand l’ombre envahit le tableau à grands coups de crayon menaçants. L’image sert le texte par une poésie expressive, le rendant accessible à la sensibilité d’un enfant qui ne saurait pas encore bien lire.Le Trou des fées est « un livre pour grandir » à mettre entre toutes les mains. Les lecteurs y apprennent en se divertissant à respecter les autres et l’environnement mais ils se nourrissent aussi d’histoire, de légendes et de poésie. Un bel ouvrage à la réalisation raffinée édité par Olivier Weyrich qui n’en est pas à son coup d’essai !Danièle HenkySpécialiste de littérature de jeunesseEnseignant chercheur à l’Université de Strasbourg Lu dans la presse : « Le Trou des fées a fait un carton pour les fêtes, dans le sud de la Belgique. Il s'agit d'un recueil de contes gaumais écrit pour les enfants par notre confrère Dominique Zachary... Mais il ne faut pas habiter à Arlon pour s'intéresser à l'histoire de Bertrand et Zoline ou à celle du bouc de Châtillon. « Le livre a une vocation régionale a priori, parce qu'il parle d'endroits connus. La notice historique et géographique à la fin du livre qui a intéressé les lecteurs Montois et Bruxellois de passage dans la région, reconnaît l'auteur. Mais la portée de ces contes et légendes est universelle. Chacun peut y trouver une morale. » … En 1998, Dominique Zachary obtient pour ses contes le prix Jean Lebon qui lui permet d'éditer son recueil. Il travaille avec Valérie Dion pour les illustrations en noir et blanc. L'ouvrage est réédité quatre fois, soit plus de 5000 exemplaires ! Cette version est une réédition de type collector, comme on pourrait en avoir pour un coffret des Rolling Stones : l'intégrale plus deux inédits. « On a encore choisi un format horizontal, cartonné...Aujourd'hui, non seulement, les mamans ont des histoires de chez nous à raconter aux enfants, mais les institutrices ont des livres à exploiter en classe, parfois pour de véritables projets pédagogiques... avec une petite excursion à la clé, à l'abbaye d'Orval ou aux fortifications de Montauban. »Anne Sandront, Vers l’Avenir« Des histoires qui se content et se racontent à la veillée, venues du fond des âges et qui se pelotonnent dans un coin de la mémoire pour resurgir au moment-où l’on s’y attend le moins, … nous en connaissons tous. Une belle rééditionEn 1997, ce manuscrit a reçu le prix Jean Lebon. Il a été sélectionné par un jury d’adultes et d’enfants d’Athus. En 1998, les Editions Memor en ont tiré la première édition.En décembre 2009, le tout a pris la forme d’un livre coquet où le professionnalisme des éditions Weyrich va permettre à ces histoires de se colporter de la Gaume aux autres collines. Dominique Zachary, à propos de ces histoires de Gaume, déclare : «Elles sont le sel et la fierté de la Gaume. Son identité. Fables et paraboles de la vie, ces contes et légendes charrient tout ce que l’homme possède de plus beau, mais aussi de plus vil en lui : l’engagement, la malice, la cupidité, la tolérance, la bêtise, le courage, le merveilleux, la relativité des choses. Tous, petits et grands, au détour de ces pages et des fines illustrations de Valérie Dion, je vous invite à voyager à la découverte de ces hauts faits aux huit coins de notre Gaume … »A livre pour rêver tout de suite ou pour l’emporter, les superbes dessins de Valérie Dion coloreront vos images intérieures et enracineront ces récits dans vos cœurs.Un beau cadeau pour les fêtes si proches. Pour tous les enfants, nos petits et ceux du quartier, du village, de la ville. Pour tous les enfants qui sommeillent dans le cœur de chaque adulte au gré de ses pas. »Jean-Pierre Pirson, RTBF Ma région